Il existe des notions comptables à maîtriser lorsque l’on est dirigeant d’entreprise. Le besoin en fonds de roulement figure tout en haut de cette liste. Cet indicateur financier doit être calculé avec précision pour la bonne marche de l’entreprise. Focus sur le fameux BFR : sa définition, son rôle et sa méthode de calcul.
Concrètement, le besoin en fonds de roulement qualifie la somme dont à besoin l’entreprise pour assurer son fonctionnement au quotidien. Chiffre clé dans la stratégie d’une société, il doit être estimé avec une grande rigueur, en tenant compte des plusieurs paramètres financiers (stock, créances, dettes…). Une gestion d’entreprise rigoureuse passe par un calcul réussi de son besoin en fonds de roulement.
Tous les entrepreneurs le savent : entre les premières rentrées financières et les premières factures (et autres sorties d’argent), ce sont ces dernières qui risquent d’arriver en premier. En conséquence, le chef d’entreprise doit pouvoir faire face à ses obligations en adoptant une gestion précautionneuse.
Le besoin en fonds de roulement, c’est ce décalage temporel entre les encaissements et les décaissements. Une gestion maîtrisée des flux de trésorerie est impérative au fonctionnement de toute société. Le dirigeant doit s’assurer d’avoir en trésorerie les sommes qui lui seront réclamées à court terme, sans attendre le règlement de ses ventes de produits ou services. Pour le financement long terme, on parle du fonds de roulement et non du BESOIN en fonds de roulement. Le BFR doit donc simplement assurer le cycle d’exploitation sur quelques semaines ou quelques mois.
Il existe des méthodes plus ou moins poussées pour définir cet indicateur. Pour rester sur une approche assez simple, nous restons sur ce calcul classique, en utilisant les données inscrites au bilan comptable. Le BFR résulte de la différence entre l’actif circulant (stock et créances clients) et le passif circulant (dettes fournisseurs et sociales).
Le résultat de ce calcul donne à l’entreprise le montant à financer. Prenons un exemple chiffré :
Actif circulant | 400 |
Dont Stock moyen nécessaire (marchandises, ressources) | 140 |
Dont Créances clients (encours moyen des factures envoyées et encore non réglées) | 260 |
Passif circulant | 220 |
Dont Dettes fournisseurs (encours moyens des factures fournisseurs à régler) | 140 |
Dont Dettes sociales (ex. cotisations sociales collectées sur les salaires) | 80 |
Besoin en fonds de roulement | 180 |
Lorsque l’on travaille sur un projet de création d’entreprise, on établit en amont un plan de financement. Le besoin en fonds de roulement doit être intégré à cette projection, avec une idée claire sur la manière dont celui-ci sera financé. Bien que forcément incertaine, la prévision doit permettre de coucher sur papier quelles seront les sources de financement utilisées pour permettre d’assurer le bon déroulé de l’activité. Parmi les leviers utilisables dans le cadre d’une création, on peut citer le découvert bancaire, les apports divers sur le compte courant ou encore les dettes.
Avec un délai légal de paiement à 60 jours, l’affacturage revêt un intérêt certain pour s’assurer une trésorerie saine et sécurisée. Au lieu d’attendre fébrilement le règlement de ses créances clients, on s’assure le paiement d’un certain nombre de factures par une société tierce. Plus besoin de trembler en espérant que le partenaire respecte son engagement, ni d’attendre l’échéance de la facture pour avoir la trésorerie. C’est encore plus vrai pour les entreprises en création qui découvrent la fiabilité de leur marché, et qui ont souvent peu de réserves financières.
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