Au cours des derniers mois, vous avez sûrement entendu parler du crowdfunding. Innovant, moderne et participatif, ce mode de financement est bien dans l'air du temps. Si tous les publics sont visés, le crowdfunding, ou financement participatif, vise davantage les jeunes entrepreneurs aux idées audacieuses. Collecter des fonds n'est pas chose aisée, surtout dans la période actuelle qui n'incite guère à la prise de risque. Obtenir son financement auprès de particuliers, l'idée est désormais bien ancrée dans l'esprit des créateurs d'entreprise. Dirigeants ou futurs dirigeants de PME, découvrez en quelques lignes ce qu'il faut savoir sur le crowdfunding avant de vous lancer !
Pour être synthétique : le crowdfunding consiste à obtenir le financement de son projet d'entreprise par une multitude de petits investisseurs, des particuliers en général. Ce financement de type participatif prend plusieurs formes, entre les vrais dons, les prêts avantageux ou encore des prises de participation. Si tout entrepreneur peut accéder à ce type de financement, on peut avancer que certains profils semblent plus à même de trouver un écho favorable auprès de petits investisseurs ou donateurs. On pense évidemment aux entreprises de la tech, et plus largement aux sociétés proposant des services novateurs.
Il faut dire que le crowdfunding présente des atouts multiples pour le créateur d'entreprise.
En temps de crise, pas simple pour un créateur d’entreprise de trouver les financements pour monter son projet, qui plus est sans réseau (professionnel ou familial). Manque de surface financière, absence d’exemples prouvant la pertinence stratégique, flou sur le modèle économique… Rassurer tient du défi, alors qu’il serait tellement plus profitable de consacrer son temps à son développement commercial. Choisir le crowdfunding évite ainsi quelques écueils fréquemment rencontrés par les entrepreneurs/start-uppeurs.
Le développement du crowdfunding trouve une partie de son explication dans la culture de l'investissement des banques. Peu enclines à financer de l'immatériel, elles ne collent que peu aux besoins des entreprises de la tech, encore moins pour les financements court terme. Plus généralement, elles se montrent assez frileuses au moment de prendre des risques. Cette tendance s'est accentuée au cours des dernières années. Pas étonnant de voir les montants levés sur les plateformes participatives exploser ! Une TPE agile et réactive aura du mal à s’accommoder de l'inertie des banques. Quand on a une idée brillante, la patience à des limites et surtout un prix !
Choisir la plateforme de crowdfunding adaptée à sa problématique ne tient en rien au hasard. Chacune d'elles possède des spécificités, des projets plus à même de trouver un écho favorable auprès de leur audience. Le type de projet bien sûr et le mode de financement sont à étudier, toutes les plateformes ne proposent pas les mêmes services.
Il existe 3 types de crowdfunding, au fonctionnement dissemblable :
Créateurs d'entreprise : pour faire le bon choix de plateforme, pensez à bien étudier le fonctionnement du site ! Il faut notamment s'informer du montant des commissions prélevées. Par ailleurs, une analyse des leviers de promotion des projets est à prévoir, notamment les actions de communication. Enfin, l'image et les retours de la plateforme doivent être intégrés à la réflexion. Pour finir, certaines plateformes ont des affinités particulières avec des thématiques spécifiques, mieux vaut se renseigner en amont. Parmi les plateformes les plus connues, citons la Première Brique, Homunity, Kickstarter ou encore Anaxago.
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