Alors que l'économie mondiale est confrontée à une crise multifactorielle d'une violence rarement observée, les PME françaises semblent s’en sortir plutôt bien à la surprise générale. C'est la bonne nouvelle qu'a annoncé dans une étude la BPI France, sortie à la fin du mois de septembre. Si tous les indicateurs ne sont pas au vert, le baromètre BPI - le Lab - Rexecode met en avant certains signaux positifs, comme la poursuite d’investissements dans les équipements. L’heure n’est pas encore à l’euphorie, mais cette annonce sonne comme un motif d’espoir pour les mois à venir !
Que retenir avant tout de cette publication ? A la sortie de l’été, les dirigeants de PME exprimaient des craintes quant à leur niveau de trésorerie, mais aussi l’accès au crédit. Sans surprise, une confirmation de difficultés quotidiennes pour maintenir à flot leur activité. Ce qui inquiète peut-être le plus les dirigeants est un fléchissement de la demande, une consommation en berne. Rien ne remplace les ventes dans le chiffre d’affaires, malheureusement l’inflation est passée par là.
Chacun à son niveau le constate : les budgets se resserrent, avec un impact sur de nombreuses lignes prévues au budget initialement. Généralement, ce sont les loisirs et au sens large les « achats plaisirs » sur lesquels les premières économies s’opèrent. Ceci explique pourquoi toutes les sociétés ne sont pas logées à la même enseigne. Au second semestre, l’explosion des liquidations a touché massivement des commerces type salons de coiffure, restaurants ou commerces de détail, pas forcément les secteurs industriels. On repousse tout ce qui n’est pas nécessaire en période de crise.
En revanche, le point positif de l’étude de la BPI se situe au niveau des capacités d’investissement. Portées par de louables intentions écologiques, les PME continuent de miser sur la thématique environnementale. SI à ce stade on parle avant tout d’intention, le point reste notable dans le contexte actuel. Maintenir un niveau d’investissement stable grâce à une volonté de sobriété énergétique, l’effet est à souligner et atteste d’une véritable volonté de préparer l’avenir. 57% des dirigeants de PME qui déclarent vouloir investir (si ce n’est déjà fait), cela fait plaisir et démontrer un certain dynamisme !
La trésorerie reste le point névralgique de la gestion d’entreprise. Malheureusement, il s’agit d’un sujet d’inquiétude pour les décideurs. Toujours dans cette étude, on lit que 21% des interrogés rencontrent des difficultés à simplement financer leur exploitation. Une entreprise sur 5 qui éprouve des difficultés à s’auto-financer, on peut parler de chiffre hautement problématique. On est pourtant loin ici d’évoquer des investissements de développement long terme, simplement de survie.
Dans leur réponse, les chefs d’entreprise ont évoqué leurs craintes concernant leur trésorerie des prochains mois. Chez bPayd, nous sommes évidemment convaincus de l’importance de se sécuriser avec un contrat d’affacturage performant et bien dimensionné. Protéger sa trésorerie des impayés client, une évidence voire une obligation en période de crise ! Découvrez comment nous pouvons vous accompagner pour augmenter votre niveau de trésorerie et ainsi se prémunir des mauvaises surprises !
A deux mois du début de l’année 2024, a quoi doit-on s’attendre pour la santé de nos entreprises ? Plutôt une transition progressive qu’un changement de paradigme. Si les perspectives de croissance n’atteignent pas vraiment un nombre à deux chiffres, elles s’annoncent néanmoins positives. Cet été, la BPI parlait d’un chiffre d’affaires en augmentation moyenne de 1% pour les TPE/PME. Pas de quoi sabrer le champagne, même si cela reste meilleur que bon nombre de pays européens.
Pour remettre ce chiffre en perspective, la Direction Générale du Trésor a publié un rapport au début du mois d’octobre. Malgré une situation complexe, l’économie française serait bien en croissance sur 2023, certains faible (+1%), mais en croissance tout de même. Elle devrait être supérieure en 2024, grâce à une inflation ralentie, tout en restant sous les 2% (1,4% annoncé).
Cette baisse de l’inflation (+4.9+% en 2023 vs 2.6% en 2024), pour le moins bienvenue, s’expliquerait par une augmentation plus maîtrisée des prix de l’alimentation et des biens manufacturés. De là à imaginer une augmentation de la consommation des ménages bénéfiques aux PME ? Rien n’est moins sûr, mais on peut rester raisonnablement optimiste. Irrémédiablement, les entreprises qui ont eu les reins assez solides pour continuer à investir et se développer au cours des derniers mois profiteront en premier lieu de cette reprise !
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