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Lorsque la situation économique se tend, gérer efficacement sa trésorerie devient vital pour le chef d’entreprise. Pour maintenir son activité à flot, mieux vaut faire preuve de belles capacités d’anticipation et d’un savoir-faire avéré concernant le pilotage de ses flux financiers. Lisser les créances et autres dépenses tout en accélérant ses rentrées d’argent, un bel objectif : une mission ardue mais pas impossible ! Pour vous accompagner, bPayd vous propose quelques pistes qui nous l’espérons vous aiderons à franchir cette période complexe.
Comme pour un ménage, mieux vaut parfois décaler les dépenses facultatives lorsque c’est possible. Le décideur doit trouver le juste équilibre entre une gestion trop frileuse et un pilotage dispendieux dans le contexte incertain. En d’autres termes, continuer à développer l’activité sans exploser de manière inconsidérée les investissements. Le plus important est de statuer sur les priorités : quelle est ma vision cible ? A termes, quelle partie de mon activité doit porter mon succès ? Estimer les retombées financières d’un engagement financier n’est pas chose aisée. Cependant, évaluer de manière lucide le rapport bénéfices / risques fait partie intégrante du management. On peut opter pour une solution intermédiaire : maintenir le plan de développement prévu tout en échelonnant son paiement, ou partir sur un projet moins ambitieux
On l’a vu pendant la crise du Covid : l’Etat français est généreux lorsqu’il s’agit de soutenir l’activité économique en période difficile. Sans aller jusqu’à cette situation extrême, il existe des dispositifs d’Etat devant limiter les faillites d’entreprise, notamment des PME. Le tissu économique que constitue les entreprises de taille moyenne est particulièrement sensible, et doit être aidé par un arsenal légal.
Pour ne pas passer à côté de ces aides financières, se faire conseiller par un spécialiste est recommandé, un expert-comptable ou conseiller spécialisé. Si le grand public garde en tête le chômage partiel, le report des charges sociales a représenté peut-être la mesure les plus concrète et efficace. Hors crise sanitaire, voici quelques-unes des solutions proposées par l’Etat aux entreprises en difficulté : l’avance sur trésorerie, la médiation avec les établissements créditeurs, un paiement échelonné des cotisations sociales…
A tenter, mais sans garantie ! La période est propice à une analyse poussée de l’ensemble des crédits en cours. C’est peut-être le bon moment pour mener une négociation d’ensemble, ou bien au cas par cas. En analysant chaque emprunt de manière individuel, l’entrepreneur peut essayer de lisser le(s) montant(s) emprunté(s) en augmentant le nombre d’échéances en parallèle d’une baisse des taux d’intérêt. Pour cela, il faut avoir les reins solides et avoir face à soit des interlocuteurs compréhensifs. La période actuelle ne place pas les emprunteurs en situation de force face aux établissements bancaires.
La solution peut passer par un regroupement de l’ensemble des emprunts contractés. De la sorte, l’opération plus connue sous le nom de rachat de crédit permet au global de tout réunir en une seule et unique écriture comptable. L’objectif final est le même, mais plus simple à obtenir : l’augmentation du nombre des mensualités et une diminution des intérêts via un taux unique.
Pour remplir les caisses, deux solutions se détachent.
Des délais accordés initialement au recouvrement méthodique des impayés, le chef d’entreprise met tout en œuvre pour éviter de futurs problèmes de règlement. Cela passe par un suivi poussé des « en cours » avec le cas échéant une procédure de recouvrement, interne ou externe. On peut associer cette démarche à une négociation autour de ses propres délais de paiement fournisseurs, afin de mieux répartir et provisionner dans le temps les sommes dues.
Afin de protéger sa trésorerie des factures impayées, le plus sûr reste de s’assurer du règlement via des solutions de mobilisation. Parmi les plus connues, on retrouve la Cession Dailly, l’escompte et bien sûr l’affacturage. Si ces solutions ont un coût, elles garantissent néanmoins le paiement d’une partie des montants facturés. De la sorte, on limite les risques d’impayés et on s’assure des rentrées d’argent rapides. De quoi assurer le bon fonctionnement de son entreprise avant le retour d’une période plus favorable !
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