Comment et pourquoi optimiser la gestion de sa trésorerie ?

Dans la période actuelle, il n’est pas simple de trouver les fonds nécessaires au développement de son activité, quel que soit le secteur. Il faut se montrer à la fois créatif et bon gestionnaire. Pour commencer, il faut commencer à isoler les ressources dont on dispose pour continuer à investir par temps de crise. Quand on pense investissement, on n’envisage pas immédiatement à la trésorerie. Pourtant, dégager un excédent permet de se pencher sur des projets de développement, qui à termes feront passer votre entreprise dans une nouvelle dimension. Les experts bPayd vous expliquent comment.

Une trésorerie bien gérée, le préalable

Savoir maîtriser les flux financiers de sa PME est indispensable à son bon fonctionnement. Ici, pas la peine d’être visionnaire, simplement un bon gestionnaire suffi : ni trop hasardeux, ni trop frileux. La priorité reste d’avoir en caisse les liquidités suffisantes pour subvenir aux besoins immédiats de la société (versement des salaires, achat de matières premières, paiement des prestataires…). Pour cela, il faut anticiper ce que l’on appelle les flux de trésorerie. En d’autres termes, savoir quand des dépenses lourdes sont à prévoir afin de mettre en place les processus permettant de franchir l’obstacle (délais de paiement à obtenir ou temporisation sur les investissements).

En parallèle, il faut éviter les impayés client grâce à une stratégie globale prévue à cet effet : recouvrement en interne ou en externe, prestations d’affacturage… ils faut trouver la bonne solution compte tenu de ses ressources humaines et financières. La marche à suivre : proposer des conditions de règlement strictes, compréhensibles et connues de toutes les parties.

Attention : optimiser la gestion de sa trésorerie ne signifie pas forcément être le plus bénéficiaire possible ! L’idée est de se rapprocher d’un chiffre neutre, en investissant l’excédent sur des placements pertinents pour le développement de la société.

Pourquoi est-il profitable de réinvestir son excédent de trésorerie ?

Garder l’argent en banque sur des comptes courants ou d’épargne « classiques » n’est vraiment pas conseillé actuellement. Le niveau des taux d’intérêt fait que ce procédé n’apportera rien d’impactant à votre activité. Il est préférable de réinvestir cet argent sur des produits financiers ou dans des acquisitions concrètes à incidence immédiate. Tout dépendra de vos objectifs de rentabilité sur la durée.

On peut investir « en dur » pour favoriser le développement économique de sa PME. Dans une entreprise, il y a toujours quelque chose à financer pour améliorer la productivité et l’efficience des équipes : changement de matériel informatique, de la flotte des commerciaux, investissement sur un nouvel outil de production… On peut également réaffecter ses excédents dans les efforts marketing et de communication pour soutenir le lancement d’un produit, par exemple.

Une chose est sûre : réinvestir le fruit de votre bonne gestion aura un impact sur votre image de marque, au niveau des partenaires comme sur des équipes. Une société qui investit pour se développer rassure sur son ambition à moyen et long terme.

Sur quels types de produits financiers investir sa trésorerie ?

Un vaste choix s’offre aux décideurs. Le choix sera guidé par plusieurs variables : les délais pour le rendement attendu, la hauteur de la somme à investir et bien évidemment le besoin de fonds de roulement nécessaire à la bonne marche de l’activité. Le plus simple reste de s’adjoindre les services d’un Conseiller en Investissement Financier, pour une réponse personnalisée. Cela dit, voici les opportunités généralement préconisées :

• Les comptes de dépôt à termes, avec des rendements supérieurs aux comptes épargne classiques.
• Les fonds structurés, la solution la plus souple pour s’adapter à votre profil d’investisseurs, notamment dans la graduation du risque entre les actifs constituant votre pari.
• L’investissement immobilier, notamment les SCPI (Société Civile de Placement Immobilier), à la mode avec des rendements assez spectaculaires pour la période actuelle.
• Les contrats (ou bons) de capitalisation, l’équivalent d’un contrat assurance-vie mais dont la souscription est possible pour les entreprises. Comme pour les particuliers, ces contrats sont intéressants d’un point de vue fiscal.
• Les FPS (Fonds Professionnels Spécialisés), pertinents car non limités à l’investissement sur des actifs cotés en bourse. Potentiel de rentabilité important, mais investissement risqué !

Actions, obligations d’entreprise, fonds de marché monétaire, des solutions existent mais vaut se faire accompagner par un expert !

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