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S’il y a bien une activité pour laquelle la maîtrise des flux de trésorerie est fondamentale, celle bien celle de grossiste. Des volumes d’affaires importants mais de faibles marges, des partenaires nombreux et aux profils hétérogènes : compte tenu de ses enjeux comptables, un grossiste doit limiter les risques de retards et gérer au mieux sa trésorerie. Dans cette optique, bPayd vous présente tout l’intérêt de l’affacturage appliqué à ce métier.
L’univers du commerce de gros est un domaine complexe, exigeant une grande rigueur dans la gestion comptable. Par son rôle d’intermédiaire, le grossiste constitue la pierre angulaire de son marché, partenaire à la fois des fabricants et des détaillants. Cette fonction d’intermédiaire entre les différents acteurs lui confère un rôle stratégique.
Acheter en gros pour revendre au détail : même schématisé à l’extrême, ce raccourci définit bien le cœur de l’activité de grossiste. La nature de son métier implique une gestion très fine de sa trésorerie. Afin de réaliser des achats sans attendre de rentrées financières, le grossiste doit pouvoir s’appuyer sur un niveau de trésorerie suffisant. Il ne doit surtout pas se trouver bloqué par un manque de liquidités en caisse, ce qui bloquerait son approvisionnement et par ruissèlement celui de ses partenaires.
Le pilotage de la marge opérationnelle doit être réalisé avec minutie et anticipation. Le commerce de gros implique des achats importants, dans le but de réduire au maximum le coût unitaire des produits ou matières premières acquises. Et pour cause, c’est grâce à la marge opérée entre les achats en volume et la revente au détail qu’il devient excédentaire.
Par définition, un grossiste doit acheter avant de revendre. En quelque sorte, il avance les montants nécessaires à l’approvisionnement de ses clients, qui régleront leurs factures dans un laps de temps compris en moyenne entre 30 et 90 jours.
Le grossiste est dans l’obligation d’acquérir des marchandises dans de gros volumes, avec d’importants flux financiers. Il prend un véritable risque, dans la mesure où il est tenu par la suite de revendre ses produits avec une facturation totalement éclatée. Il doit assumer les aléas liés aux factures impayés, voire pire à l’insolvabilité.
Imaginons : un grossiste achète un stock sur lequel il marge peu à la revente. Sur ce volume, un seul client lui achète 20% de son stock. Si le client en question ne règle pas sa facture, l’intégralité de cette opération débouche sur un résultat nul, voire probablement négatif.
Garantir le paiement de certaines factures avec l’affacturage réduit certes la marge nette, mais permet d’avoir toute la trésorerie nécessaire pour réaliser les achats dans de bonnes conditions. Il protège aussi contre un défaut de paiement qui mettrait en péril la rentabilité du grossiste. Et puis, il ne faut pas oublier le temps humain : le recouvrement de factures est une gageure, notamment dans une activité comme le commerce de gros où le nombre de factures est aussi élevé que celui des détaillants partenaires.
Enfin, commercialement parlant, vendre ses factures donne la possibilité de proposer des conditions de règlement plus intéressantes à ses clients. Alors que le grossiste bénéficie rapidement de la somme en trésorerie grâce au factor, il peut néanmoins proposer des conditions de règlement souples.
Si tous les secteurs peuvent potentiellement recourir à l’affacturage, certains domaines d’activités se prêtent idéalement à ce type de prestation :
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