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Défaillances d’entreprises au T3 2023 : que retenir de l’étude Altarès ?

5 décembre 2023
Temps de lecture : 3 minutes
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Table des matières

défaillances entreprise t3 2023

Comme chaque trimestre, Altarès, spécialiste de l’information sur les entreprises, publie un rapport sur les défaillances et sauvegardes d’entreprises. Que retenir de l’édition relative au 3ème trimestre 2023 ? bPayd vous propose les principaux chiffres issus de ce rapport, en expliquant les grandes tendances qu’il dessine.

Une augmentation des défaillances toujours élevée, mais ralentie

Au 3ème trimestre 2023, le nombre de défaillances d'entreprises en France a encore augmenté de 23% par rapport à la même période en 2022. Presque 11 000 procédures ouvertes, cela reste un chiffre significatif mais qui marque un ralentissement de cette tendance par rapport aux précédents trimestres. A ce moment-là, les comparaisons se situaient davantage autour des 45-50% d'augmentation par rapport à l'année précédente… Pour résumer, les défaillances sont toujours en augmentation, mais dans une moindre mesure. Autre chiffre marquant à retenir, celui-ci évoquant les 9 premiers mois de l’année : le nombre mensuel de défaillances d’entreprises se situe aux alentours des 4500 par mois. En extrapolant sur la fin de l’année, on peut donc raisonnablement envisager de dépasser les 50 000 fermetures au cours de l’année 2023.

Si cette forte hausse ralentit pour la première fois depuis 2022, on reste toutefois sur des standards élevés, un niveau jamais atteint depuis 2018. Si l’on creuse un peu dans le détail :

  • Les liquidations judiciaires frôlent le chiffre de 8 000, équivalentes à celles de l’été 2016 (+19% par rapport à 2022). Ces liquidations touchent avant tout les plus petites structures, celles comptant moins de 3 salariés.
  • Les redressements judiciaires représentent un quart des procédures, en hausse de 34% ce trimestre. Ce chiffre reste toutefois inférieur à ceux enregistrés lors dans la pandémie du Covid.
  • Les problèmes de défaillances touchent davantage les petites structures. Si cela ne constitue pas une surprise, les chiffres donnent le vertige pour les petits entrepreneurs : presque 75% des jugements prononcés le sont au sujet de PME ou ETI… Lorsque la crise frappe, mieux vaut avoir les reins solides et être adossé à un grand groupe.

Pour ces petites entreprises, l’étude d’Altarès évoque un chiffre approchant les 40 000 emplois potentiellement menacés.

ETI, PME : les perdants du 3ème trimestre

La situation des PME-ETI (Petites et Moyennes Entreprises - Entreprises de Taille Intermédiaire) continue de se détériorer. Les PME-ETI représentent désormais 8,2% des défaillances, soit 2 points de pourcentage de plus qu’à l’été 2019. Elles atteignent désormais un taux jamais vu depuis la crise financière de 2016. Cette détérioration aura évidemment un impact sur l'emploi…

Environ 900 ETI ou PME ont fait défaut, ponctuant le trimestre le plus difficile depuis 2014… Bien que moins de la moitié d'entre elles ont été directement liquidées, elles concentrent plus de 58% des emplois menacés (21 800 sur 37 300). La proportion de PME parmi les entreprises défaillantes augmente continuellement ces derniers trimestres.

Autre point commun entre les entreprises en difficulté : leur ancienneté. Les jeunes entreprises de moins de trois ans sont particulièrement vulnérables, avec une augmentation de 32% des défaillances, dont 81% ont été immédiatement liquidées. En revanche, les jeunes entreprises créées avant la pandémie (entre 5 et 3 ans) ont mieux résisté, avec une hausse limitée à 13%, accompagnée de perspectives de redressement plus favorables.

Bien que les chiffres soient préoccupants, on peut relativiser en rappelant les annonces du Ministre de l’Economie Monsieur Bruno Lemaire. Il a ainsi affirmé récemment que la France était en train « de sortir de la crise inflationniste ». Cette inflation grève le budget des ménages depuis de longs mois, et freine la consommation qui alimente les chiffres d’affaires des entreprises. Alimentation, énergie, produits manufacturés : le fléchissement des augmentations sur certains produits devrait permettre un retour à cercle plus vertueux.

Dans ce contexte économique tendu, bPayd rappelle l’intérêt de trouver une prestation d’affacturage adaptée à vos enjeux. Se protéger des factures impayées en trouvant le partenaire adéquat permet de passer plus facilement cette période trouble. Si le pire de la crise semble derrière, il reste encore de longs mois avant de revenir à une situation plus florissante. Mieux vaut prendre les devants et s’assurer d’être réglé !

N’hésitez pas à contacter nos experts pour leur exposer votre situation !

Sources : Altarès et RTL

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