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T1 2024 : Les défaillances d'entreprises frôlent le record de 2015, les PME particulièrement touchées

7 mai 2024
Temps de lecture : 4 minutes
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Table des matières

Etudes Altarès T1 2024

L’étude du cabinet Altarès sortie au début du mois confirme la tendance observée dans la précédente édition : les défaillances d’entreprises restent à des niveaux inquiétants en ce début d’année 2024. Les chiffres annoncés évoquent un nombre de défaillances flirtant dangereusement avec celles enregistrées il y a 10 ans. Si tous les acteurs sont touchés, les PME semblent particulièrement impactées par la situation. Leur endettement souvent élevé pèse lourdement sur leur situation, d'autant plus que de nombreux secteurs sont en berne. Toutefois, une éclaircie se dessine : la tendance globale est adoucie par certains indicateurs positifs, invitant quelques secteurs de l’économie à une note d’optimisme.

Que doit-on retenir de l’étude Altarès ?

Le chiffre principal : en 3 mois, plus de 17 000 défaillances ont été enregistrées, un sommet non atteint depuis 2015. Paradoxalement, si ce niveau n’a rien de souhaitable, il atteste néanmoins d’un fléchissement de la courbe des augmentations. Dans le jeu des comparaisons, l’augmentation de 19.4% des défaillances par rapport à T1 2023 est la plus faible enregistrée au cours des deux dernières années.

Dans le détail des procédures, on constate clairement que ce sont les redressements judiciaires qui explosent (+44%), sans pour autant que les liquidations suivent la même courbe pour l’instant (+11%). Notons toutefois que le nombre de liquidations directes a presque atteint celui de 2015, pourtant déjà très élevé à l’époque.

Il est établi que le tissu des PME constitue une part conséquente des procédures. Parmi elles, ce sont celles de taille moyenne (de 50 à 200 salariés) qui ont touchées le plus durement avec une augmentation de presque 60% ! En revanche, les structures jeunes créées après 2022 supportent mieux cette période, n'ayant pas à supporter le poids de la crise du Covid et de sa dette à rembourser (+6%).

En résumé, si le nombre de défaillances est proche du record de 2015, la hausse tend à se stabiliser.

Vous pouvez télécharger ici l’étude Altarès dans son intégralité.

Des disparités entre secteurs d’activité ?

La dégradation du marché immobilier se confirme. Qu'il s'agisse des agences immobilières ou des promoteurs, la catastrophe annoncée est bien présente. L’année 2023 avait déjà été mauvaise (+40% de défaillances), 2024 ne s’annonce pas meilleure. Longtemps réputé pour être le placement sûr par excellence, l’immobilier connaît une situation critique. Tous les voyants sont au rouge : augmentation des taux directeurs, réglementations plus strictes, vente de biens en chute libre, manque de logements, coût des matières premières… Aucune sortie de crise n'est à prévoir avant 2025. A contrario, certains secteurs, comme les commerces de bouche et le secteur sportif au sens large, connaissent une légère embellie. Pour ces marchés loisirs, peut-être les premiers effets d’une légère baisse de l’inflation 

Quelles perspectives économiques pour les TPE PME en 2024 ?

L'année 2024 sera marquée par de nombreux événements internationaux aux conséquences incertaines : conflits au Moyen-Orient, élections américaines, guerre en Ukraine… des points chauds aux répercutions immédiates sur l’économie mondiale. La crise des matières premières et de l'approvisionnement est un autre sujet préoccupant. Au niveau national, les incertitudes en termes d’inflation et de la croissance rendent pour le moins aléatoires les perspectives macroéconomiques.

S'il ne faut pas céder au catastrophisme, l'année 2024 s'annonce comme une année de transition, avec une croissance au mieux faible. C’est en tous cas le sens de l’étude menée par la BPI en début d’année auprès de dirigeants d’entreprise. Peu d’investissements, embauches limitées, la période n’incite que modérément à se développer, alors que les PME restent pourtant le moteur de l’économie française.

Les problèmes de trésorerie, parmi les principales causes des défaillances

Pour éviter les problèmes de trésorerie liés aux impayés clients, des solutions existent. Il est fréquent qu’une entreprise soit mise en difficultés par la situation économique de l’un de ses partenaires, qui l’entrainent dans sa chute. L’affacturage et l’assurance-crédit sont des solutions efficaces pour maintenir son entreprise à flot, grâce à des rentrées financières assurées. Ces prestations s’assortissent généralement un service de renseignement commercial, afin d’identifier les risques et de les anticiper au mieux. Ne mettez pas en péril votre société en accordant des délais de paiement trop généreux, ces facilités pourraient se retourner contre vous !

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