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Et si le pire était encore devant nous ?
D’après Euler Hermes , géant mondial de l’assurance-crédit, les mois qui arrivent seront plus difficiles pour les entreprises. On s’attend à ce que le nombre de défaillances augmentent de 40 % en France (+15% à l’internationale) l’an prochain, ce qui risque de porter un coup fatal aux entités déjà fragiles avant 2019.
C’est tout simplement le résultat des politiques étatiques visant à soutenir les entreprises et les économies.
Ces dernières ont bénéficié d’un florilège de mesures positives et facilitantes qui leur ont permis de continuer leur activité, maintenir le salaire de leurs employés et pour certaines de développer leur business. Décidées par l’Etat et attribuées à la demande des entreprises, ces mesures ont constitué un vivier plus que favorable à la tenue de certaines activités et parfois même à leur croissance.
« Si l’on regarde les niveaux de défaillances, il apparait que les pouvoirs publics ont réussi à aider les entreprises à surmonter la crise : en 2020, les soutiens publics déployés ont permis d’éviter une défaillance sur deux en Europe de l’Ouest et une défaillance sur trois aux Etats-Unis. L’extension de ces dispositifs a d’ores et déjà permis de garder les défaillances d’entreprises à un bas niveau en 2021, mais la suite dépendra de la façon dont les autorités débrancheront les aides au cours des prochains mois » - Maxime Lemerle, Directeur des recherches sectorielles et défaillances chez Euler Hermes.
Malgré tous les investissements gouvernementaux, cela ne suffira pas pour un bon nombre d’entreprises.
L’entreprise qui n’était pas en bonne posture avant la crise aura probablement du mal à se redresser. Les soutiens étatiques n’ont fait que repousser la sentence et limiter, dans le temps, le nombre d’entreprises qui font faillites.
Les pays déjà en difficulté économique avant l’arrivée du Covid vont également se confronter à une vague de faillites impressionnante d’ici 2022. L’Espagne et l’Italie, dont l’économie repose essentiellement sur le secteur touristique, seront particulièrement mis à mal.
D’autres pays, comme les Etats-Unis, vont au contraire, se relever assez vite jusqu’à connaître « un rebond économique particulièrement fort, le plus rapide jamais enregistré lors des trois dernières décennies ». Il leur faudra, au total, un peu plus d’un an pour qu’ils se relèvent de la crise covid-19.
En France, on s’attend à un rebond de 40% de défaillances d’ici 2022.
Malgré l’effort de soutien de la part de l’Etat, la France connaîtra elle aussi une hausse de faillites en 2022. On estime à 37 000 le nombre de défaillances d’entreprises l’année prochaine.
Ces défaillances vont avant tout concerner les petites entreprises. Les TPE de moins de six salariés ont représenté entre avril et juin 89 % des procédures collectives soit une augmentation de 18 % par rapport à 2020.
Ainsi, 2022 s’annoncera plus difficile pour elles en France puisqu’elles sont, globalement, plus fragiles du fait de leur structure et de leur trésorerie souvent limitée.
Jusqu’alors peu connue des petites entreprises, l’assurance-crédit est la réponse directe à la problématique des défaillances.
Préventive et curative, elle intervient à 3 niveaux des activités et business BtoB.
En amont des livraisons, avec du renseignement commercial.
En aval, avec un service de recouvrement, en cas de retard de paiements.
Et dernièrement, avec une indemnisation par l’assurance.
Avec une indemnisation de 90% de la valeur de livraison, l' assurance-crédit est le vrai rempart au boom des défaillances de 2022.
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